A comme AVANTAGE

Principe selon lequel l'arbitre laisse le jeu se poursuivre lorsqu'une faute s'est produite si cela profite à l'équipe non-fautive.

La situation réellement avantageuse est à distinguer de la simple conservation du ballon, selon les 4 critères suivants :

  • - Gravité de la faute
  • - Endroit
  • - Probabilité de conserver ou récupérer le ballon
  • - Physionomie du match  

Le retour au coup franc initial ne peut se faire si l'avantage a profité. Ainsi, lorsqu'un attaquant a pu tirer au but dans de bonnes conditions, il y aura " 6m " si le ballon est passé au-dessus de la barre.


 

B comme BUT MARQUE

Lorsque le ballon franchit entièrement mais de peu la ligne dans les buts :

  •  - l'arbitre assistant lève son drapeau à la verticale
  •  - l'arbitre siffle
  •  - l'assistant remonte vite vers la ligne médiane
  •  - l'arbitre accorde le but en veillant à la réaction des défenseurs 

 

  


 

C comme CARTON BLANC

Exclusion de 10 min pour des fautes passibles d'avertissement qui ne sont pas des fautes de pied.

Utilisé dans les compétitions régionales (sauf celles à effectif réduit et le futsal), les deux premiers tours de la Coupe de France, les tours régionaux de la Coupe de France féminine et de la Coupe Gambardella.

Un même joueur ne peut être sanctionné qu'une seule fois d'un carton blanc.

Blanc plus jaune, ou jaune plus blanc, ne font pas rouge.

 


 

D comme DEJUGER

Quand il est en situation de se rendre compte d'une décision manifestement erronée d'un assistant - y compris quand il s'agit d'un hors-jeu - l'arbitre se doit la rectifier.

 

 

  

 

 


 

E comme ESPRIT DU JEU

Grands principes du football.
Selon la loi 5, l'arbitre prend des décisions au mieux de ses capacités, conformément aux lois du jeu et dans l'esprit du jeu.
Cela signifie que la réalité même de l'arbitrage est prévue par le texte des lois.

Opposer la théorie et la pratique n'a donc « textuellement » pas de sens.

La bonne pratique s'appuie sur la maîtrise, la compréhension et l'interprétation sensée des règles.

 

 


 

F comme FAUTE GROSSIERE

Fait de tacler ou disputer le ballon avec violence ou brutalité, ou de façon à mettre en danger l'intégrité physique d'un adversaire.
Elle est caractérisée par la vitesse du fautif, l'intensité et la nature du geste, la surface utilisée (semelle), le point de contact et la gravité de la blessure.

 

 

 

 

 


 

G comme GRAVE

Faute grave lors de l'exécution d'un penalty.
Loi 14. Si un joueur de chaque équipe enfreint les lois du jeu, le penalty doit être retiré, sauf si un des joueurs commet une faute plus grave.
Ainsi, le tireur qui triche avant de tirer commet une faute plus grave que le défenseur qui entre trop tôt dans la surface de réparation. Seul le tireur est averti et le jeu reprendra par coup franc indirect pour la défense, que le but ait été marqué ou non.

  

 

 


 

H COMME HORS-JEU

Un joueur en position de hors-jeu doit être sanctionné uniquement lorsqu'il commence à prendre une part active au jeu.

L'assistant doit constater que l'attaquant prend bien cette part active pour signaler une faute de hors-jeu.

Quand le ballon sort en ligne de but ou est capté sans opposition par le gardien, toute signalisation de hors-jeu est abusive.

  

 


 

I comme INTENTION DE JOUER LE BALLON

Si un joueur commet une faute contre un adversaire dans sa propre surface de réparation pour annihiler une occasion de but manifeste, l'arbitre doit accorder un penalty et avertir le joueur fautif sauf si :

  • la faute commise consiste à tenir, tirer ou pousser un adversaire ; ou
  • le joueur fautif n'a pas essayé de jouer le ballon (intention de jouer le ballon) ou n'était aucunement en mesure de le faire ; ou
  • la faute commise est quoi qu'il en soit passible d'un carton rouge (faute grossière, acte de brutalité…)

auxquels cas le joueur doit être exclu.

 

 

 

 

 


 

J COMME JOUER

ATTENTION, CECI NE CONCERNE QUE LES ARBITRES DE LIGUE

Lorsqu'une rencontre est reportée après 16 h le vendredi, les arbitres en sont avisés via leur mail officiel (nom.prénom@lbfc-foot.fr).
La vérification de cette boîte est indispensable non seulement le vendredi soir, mais aussi le samedi voire le dimanche matin.

 

 

 


 

L COMME LIGNE DISCIPLINAIRE

La ligne disciplinaire est la stratégie utilisée par l'arbitre pour veiller à la protection des joueurs.

Il la trace en première période et s'y tient en seconde, avec cohérence.

Ainsi, il ne peut passer sur un tacle violent et avertir quelques instants plus tard un joueur ayant retenu son adversaire par le maillot.

 

 

 

 


 

M COMME OCCASION DE BUT MANIFESTE

Les critères suivants permettent d'établir une telle occasion :

  • la distance entre le lieu de la faute et le but
  • le sens du jeu (l'attaquant se dirige globalement vers les buts adverses)
  • la probabilité de conserver ou de récupérer le ballon
  • le placement et le nombre de défenseurs

 


 

N COMME NÉGLIGEABLE

Anodin, infime.

Un joueur qui frappe délibérément un adversaire ou toute autre personne à la tête ou au visage avec la main ou le bras, alors qu'il ne dispute pas le ballon, se rend coupable d'un acte de brutalité à moins que la force utilisée n'ait été négligeable.

 

 

 


 

O COMME OFFICIEL D’ÉQUIPE

Toute personne figurant sur la feuille de match et n'étant pas joueur, comme par exemple un entraîneur, un physiothérapeute ou un médecin.

S'il interfère dans le jeu, un officiel d'équipe est passible d'un coup franc direct.
 
 
 
 
 
 

P COMME POUSSER

Pousser ou bousculer un adversaire suppose l'utilisation des bras. A différencier de la charge, qui se fait épaule contre épaule.

La faute en poussant est étrangère à la notion de tentative de jouer le ballon.

Elle n'est pas sanctionnée d'un avertissement, mais bien d'une exclusion, quand elle est commise dans sa propre surface de réparation pour anéantir une occasion manifeste de but.

 

 


 

 

S COMME SIMULATION

Action visant à donner l'impression que quelque chose s'est produit alors que ce n'est pas le cas. Commise par un joueur pour tirer un avantage indu.
Quand un joueur plonge sans qu'il y ait eu le moindre contact avec l'adversaire, sa simulation relève clairement du comportement antisportif

 

 

 

 


 

T COMME TERRAIN

Terrain : surface de jeu délimitée par les lignes de touche et de but.

Faute en dehors du terrain :
Si, lorsque le ballon est en jeu, un joueur commet en dehors du terrain une faute contre un officiel de match, unjoueur, un remplaçant, un joueur remplacé ou exclu adverse, un officiel d'équipe, le jeu reprendra par un coup franc exécuté sur le point de la limite du terrain le plus proche de l'endroit où la faute ou l'interférence a été commise.
 
 
 
 

U COMME USAGE DU SIFFLET

Voici le texte FIFA consacré au sujet, en annexe des lois du jeu.

Un coup de sifflet est nécessaire pour signifier :

  • le coup d'envoi (1 ère et 2 ème période du temps réglementaire et des prolongations) et la reprise du jeu après un but.
  • l'interruption du jeu pour un coup franc ou un penalty, pour suspendre ou arrêter le match définitivement, à la fin de chaque période.
  • la reprise du jeu lors d'un coup franc lorsque le mur est placé à distance réglementaire, lors d'un penalty.
  • la reprise du jeu après une interruption due à un avertissement ou une exclusion, une blessure, un remplacement.

Un coup de sifflet n'est pas nécessaire pour signifier :

 

  • l'interruption du jeu pour un coup de pied de but, un corner, une rentrée de touche ou un but lorsqu'ils sont évidents.
  • la reprise du jeu après la plupart des coups francs, coups de pied de but, corners, rentrées de touche ou balles à terre.

 

Un usage trop fréquent du sifflet affaiblira son impact.

Si l'arbitre souhaite que les joueurs attendent le coup de sifflet pour reprendre le jeu (par exemple pour s'assurer que les défenseurs se trouvent à 9,15 m du lieu d'exécution d'un coup franc), il doit clairement indiquer à l'équipe en attaque qu'ils doivent attendre le coup de sifflet.

 

Si l'arbitre donne un coup de sifflet par erreur et interrompt le jeu, le jeu reprend par une balle à terre.


 

V COMME VICTIME DE LA FAUTE

C'est la victime d'une faute qui localise celle-ci.

Ainsi, quand un joueur en dehors de sa surface de réparation frappe un adversaire situé à l'intérieur de celle-ci, la décision technique sera penalty. 

De même, quand un officiel d'équipe placé dans sa zone lance un objet sur un joueur sur le terrain, il sera sanctionné d'un coup franc direct à l'endroit de ce dernier.

Enfin, un joueur qui sort du terrain pour commettre une faute occasionnera un coup franc direct sur sa ligne de touche, à l'endroit le plus proche de la victime. 

Exception : les infractions verbales (contestations, insultes) sont passibles d'un coup franc indirect à l'endroit du fautif, indépendamment du destinataire des propos tenus.


 

Z COMME ZONE TECHNIQUE

Les personnes prenant place dans la surface technique  :
 
- doivent être identifiées avant le début du match conformément au règlement de chaque compétition

- doivent adopter un comportement responsable

- ne peuvent sortir de la surface technique, sauf circonstances particulières : échauffement des remplaçants, intervention du médecin sur le terrain pour soigner un blessé.

Une seule personne à la fois est autorisée à donner des instructions depuis la surface technique.

Un joueur exclu temporairement doit rester dans la zone technique, sauf s'il s'échauffe (dans les mêmes conditions qu'un remplaçant).